Représentation : une mosaïque de petits partis

La composition de la Knesset se distingue par la cohabitation de deux tendances : une sorte de bipartisme, qui voit le plus souvent l'affrontement de deux grandes forces politiques, l'une du centre-droite et l'autre du centre-gauche. Elles réunissent ensemble près de la moitié des sièges. Et autour de ces deux grandes formations – cette fois-ci, le Likoud et la liste de Benny Gantz, Kahol Lavan – de nombreux petits partis sectoriels à gauche et à droite. Le système électoral israélien qui repose sur la proportionnelle intégrale favorise en effet un éclatement de la représentation politique. Pour tenter de lutter contre la multiplication des petites formations qui affaiblit les gouvernements, le seuil de la représentation a été relevé en 2015 de 2 % à 3,25 %, obligeant de nombreux partis à effectuer des regroupements. C'est ce qui s'est passé dans le secteur arabe en 2015. Ses quatre formations ont été contraintes de se regrouper au sein de la Liste arabe unie, pour assurer leur présence à la Knesset. La liste commune a obtenu 13 sièges, un record pour les formations arabes israéliennes.Mais ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page