Reportage devant les écoles juives protégées par les soldats

Contre toute attente, malgré la peur, malgré l’incongruité de voir se côtoyer dans une cour de récréation des cartables et des fusils d’assaut, une relation harmonieuse s’est instaurée entre les enfants des écoles juives et les anges gardiens chargés de leur protection.  Le lundi 12 janvier à 8h30, l’atmosphère aux alentours des écoles juives est lourde du choc de la tuerie de l’HyperCacher. Les cordons de sécurité et les militaires déployés devant et dans les écoles effacent le chahut de la reprise des classes. Amener son enfant à l’école est une décision qui étreint le cœur des parents jusqu’aux grilles des établissements. Une mère résume d’une voix étouffée la situation : « Voyez dans quelles conditions je dois amener mon enfant à l’école ! » Une autre préférera attendre le mardi pour renvoyer son petit en Maternelle : « Je l’emmène à l’école avec la boule dans le ventre. » Le message des parents est simple : « On a pris sur nous pour envoyer nos enfants à l’école. » Déborah, institutrice de CM1, s’est astreinte à ne pas bousculer le programme d’enseignement : « L’idéal pour l’équilibre des enfants consiste à conserver le quotidien de l’école. Les maintenir dans une certaine routine leur fait du bien. » Dans certaines écoles, quelques soldats accompagnés du psychologue de l’établissement sont également passés dans les classes afin d’expliquer cette présence nouvelle pour les élèves. "Les enfants découvrent fascinés la ch ...

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