Reportage à Auschwitz au côté de la maire de Paris

«Les gens disent “plus jamais ça”, puis continuent leur chemin. Et ils ne font rien… ». La sentence est tombée, lourdement, ce petit matin froid du 27 janvier dans la cour du Mémorial de la Shoah. Prononcée par Eric de Rothschild, président du lieu, elle laisse entrevoir un homme qui doute depuis les attentats qui ont ensanglanté Paris en ce début d’année. Depuis les 7, 8 et 9 janvier derniers, la part d’angélisme habituel dans les déclarations publiques a diminué considérablement, pour laisser la place à un peu plus de fatalisme. Et en fond, une autre question : le devoir de Mémoire est-il suffisant pour que le sang arrête de couler ? La réponse a été donnée ce matin par Eric de Rothschild : c’est « non », le devoir de mémoire n’empêche rien, alors que faire ?A côté de lui se tient le président de la République, François Hollande, qui s’est envolé quelques heures plus tard pour Auschwitz. Devant "le portail de la mort" d'Auschwitz II-Birkenau, le chef de l'État a été accueilli par le président polonais Bronislaw Komorowski. Là, se sont déroulées, en présence des représentants de 49 nations les commémorations de la libération des camps par les armées soviétiques. C’était il y a 70 ans. « La leçon des Justes, ce n’est pas que le courage, c’est aussi la lucidité » « La leçon des Justes, ce n’est pas que le courage, c’est aussi la lucidité » a affirmé François Hollande dans un discours aux accents musclés. Une « lucidité ...

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