Régis Le Sommier : « De l’islamisme teinté de droit commun »

Actualité Juive: Après vous être plongé dans l’itinéraire de ces terroristes, êtes-vous parvenu à dégager une matrice de leur engagement djihadiste ? Régis Le Sommier : J’étudie dans le livre le cas de Molenbeek, en Belgique. Cette commune de 70 000 habitants, dont 45 000 originaires du Rif marocain, que l’on a qualifiée de « base arrière du djihad », a la particularité d’avoir fourni un ancrage à la plupart des attentats commis en Europe, voire au-delà : depuis le 9 septembre 2001 et le meurtre du commandant Massoud, en Afghanistan, jusqu’au Bataclan en 2015, en passant par l’attaque ratée contre le Thalys. Dans tous les cas que j’ai étudiés, on constate un effet d’entraînement permis par le charisme de certains individus. Abdelhamid Abaoud par exemple a pu jouer le rôle de chef de gang pour entraîner des jeunes à mener le djihad. Au-delà du terreau favorable, la présence au sein de la communauté de personnalités au fort pouvoir d’attraction, et servant de relais aux groupes djihadistes, s’avère indispensable. A.J.: Un an après, des zones d’ombre demeurent sur cette nuit du  13 novembre, notamment sur l’attaque du Stade de France. Parviendra-t-on un jour à per ...

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