Réflexions sur le génocide arménien

Yom haShoah, révolte du ghetto de Varsovie, génocide rwandais, la période de  Pessah est un concentré de rappels mémoriels. Plus encore cette année 2015, où le 5 Iyar, jour de l’Indépendance de l’Etat d’Israël correspondait au 24 avril, centième anniversaire du génocide arménien. Cette coïncidence calendaire extraordinaire survient en un mois où les persécutions contre les chrétiens d’Orient commencent (peut-être ?) à percoler une indifférence médiatique troublante et où la menace existentielle que la nucléarisation de l’Iran fait peser sur Israël génère surtout le scepticisme stoïque qui convient quand on espère que le désastre ne touchera que le voisin : Munich est la capitale morale de notre planète et le Prix Nobel Barack Obama en est  citoyen d’honneur.Des livres remarquables sur le génocide arménien permettent de mieux connaître cet événement majeur d'un XXe siècle qui a vu ce que Churchill appellera, d’après les informations qu’il recevait sur les massacres de Juifs, un « crime qui n’a pas de nom ». Un juriste juif polonais échappé aux nazis, Raphael Lemkin, lui a donné en 1944 un nom : le « génocide ». En 1921, Talaat Pacha, responsable majeur de l’extermination, avait été tué à Berlin par un jeune Arménien. Celui-ci fut jugé (et acquitté) alors que la loi allemande (ni aucune autre à l’époque) ne permettait d’incriminer Talaat Pacha pour ses crimes immenses, qui avaient eu lieu dans un autre pays. Le jeune Lemkin n’avait pas compris cette distorsion... D’autres Juifs ont réfléchi sur le génocide arménien, tel l’Ambassadeur des Etats-Unis, Henry Morgenthau. En 1933, Franz Werfel publia les "Quarante Jours ...

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