Réflexion en situation sur l’Arabie saoudite
Nos lecteurs sont accoutumés à mes analyses, certes, souvent nourries d’expériences et de contacts personnels, mais aussi le plus souvent de ce que la lecture de l’information courante peut m’amener à comprendre et à décrypter.Ici, une fois n’est pas coutume, mon expérience est très directe, et l’honnêteté élémentaire exige de ma part que je donne des sources et les discute le cas échéant.Nous vivons, en ce moment, avec la révélation, par la CIA, d’une implication directe du prétendant au trône saoudien, Mohammed ben Salmane, dans une crise qui n’en restera pas là, tant elle impacte le président américain Joe Biden et, plus encore, son secrétaire d’État, Antony Blinken, le gendre très légitime du grand Sam Pisar, mais véritable « parrain » d’un groupe qui a réussi grâce à la présidence de Barack Obama, une véritable entrée en fanfare dans les institutions de l’État central américain. Les États-Unis et leurs alliésIci commence donc un véritable roman à plusieurs épisodes, que nous allons détailler pour nos lecteurs, plus largement pour tous ceux qui seront intéressés de comprendre cette constitution ramifiée et complexe appelée à devenir l’un des moments décisifs de cette présidence américaine commençante, dans son rapport à ses interlocuteurs fondamentaux et étroitement alliés : l’État d’Israël, dirigé par Benyamin Netanyahou, et le « royaume d’Ismaël », qu’incarne la régence encore précaire du prince Mohammed ben Salmane et de son conseiller de l’ombre fondamental, le ministre des Affaires étrangères Adel al-Joubeir - à la fois mon ami personnel et l’objet de mon admiration constante.Venons-en maintenant à un véritable « excursus » mathématique qui nous revient, en droite ligne, de l’extraordinaire contribution intellectuelle de Gershom Scholem, le c ...
