Réactions communautaires : des mesures au-delà des condamnations

« Si une action vigoureuse n’est pas entreprise rapidement, nous pleurerons encore nos morts. Il est temps de donner la parole aux actes et que ce cycle infernal qui a commencé il y a près de 20 ans soit brisé » prévient Ariel Goldmann. « Après Sébastien Sellam, Ilan Halimi, des enfants juifs abattus à bout portant à Toulouse dans une école ; à Paris, un Hyper Cacher et ses clients pris pour cibles et des vies volées ; une vieille dame défenestrée et une autre rouée de coups et brûlée,  la parole antisémite est libérée de toutes parts (sur les réseaux comme dans la « vraie vie »). Les symboles mêmes représentant le martyr juif du 20e siècle que sont Simone Veil ou Ilan Halimi sont bafoués, profanés. Dans le même temps des églises sont vandalisées, sans que cela ne suscite la moindre réaction dans l’opinion publique d’un pays pourtant à majorité chrétienne ! Le mal est profond, les causes anciennes  n’ont pas été traitées comme il le fallait. Pour nous il ne s’agit même plus d’inquiétude, car les antisémites de tous poils sont des minables, mais d’écœurement face à l’attitude d’une grande partie de la société française qui ne comprend pas, ou feint de ne pas comprendre, que c’est elle-même qui est visée», analyse le président du Fonds Social Juif Unifié et de la Fondation du Judaïsme Français.  Une analyse qui rejoint celle de Francis Kalifat. « Au-delà d’être une menace pour les Juifs, l’antisémitisme c ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page