Rav Yehouda Krinski, Secrétaire du Rabbi « Le Rabbi avait une affection particulière pour la France »

Actualité Juive : Comment êtes-vous entré au service du rabbi ?Yehouda Krinski : Je suis né à Boston.  A 12 ans, en 1947, j’ai été envoyé dans un collège Habad-Loubavitch de New York. J’ai rencontré le Rabbi durant mon adolescence. J’étais un proche. Puis j’ai été diplômé en 1956. Je devais me marier quelques jours avant Rosh Hashana en 1957. Je me demandais ce que je ferais pour gagner ma vie. Le directeur du staff du Rabbi m’a alors demandé si je voulais travailler au secrétariat du Rabbi. Vous savez, c’est le type d’offre qu’il est impossible de refuser. J’ai demandé à ma future femme ce qu’elle en pensait : elle était d’accord. J’ai commencé à travailler pour le Rabbi au sortir des fêtes de Tichri, le lendemain de Simha Torah. Je savais que ma vie changerait pour toujours, et ma femme le comprenait également.A.J.: Vous avez été aux premières loges pour voir le développement prodigieux de Habad-Loubavitch. Commet cela s’est-il passé ?Y.K. : Cela a été très graduel. En 1951, le Rabbi a succédé à son beau-père, Habad-Loubavitch a pris une nouvelle dimension. En 1957, le Rabbi a organisé un plan très ambitieux qui devait changer les conditions de la vie juive dans le futur. C’était après l’Holocauste, et la vie juive avait besoin d’être restaurée. Le bureau du Rabbi a commencé à envoyer des émissaires aux Etats-Unis puis dans le monde entier. Cela a été fait pierre par pierre, institution par institution. Cela a mis des années. Lorsque le Rabbi est décédé en 1994, beaucoup ont pensé que ce serait la fin du mouvement, que tout serait stoppé. Je savais que c’était faux. Les institutions ont été fondées sur des bases solides. Les structures que le Rabbi a impulsées sont à même de se maintenir d’elles-mêmes. D’ailleurs, vous pouvez voir aujourd’hui que Habad-Loubavitch est la plus grande organisation juive dans le monde, avec ses milliers d’émissaires.« Lorsque le Juste quitte ce monde, il reste plus que jamais présent » (Tanya)A.J. : Vous êtes venu en France pour le rassemblement des émissaires de la division parisienne de Habad-Loubavitch ; quel regard portez-vous dessus ?Y.K. : L’action menée par le rav Chmouël (Moulé) Azimov à Paris est fascinante, extraordinaire. Quand j’ai vu lors du rassembleme ...

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