Rabbin Yona Ghertman: Hanouka ou la flamme d’actualité brûlante

La période de Hanouka coïncide chaque année avec la lecture de la Parasha « Mikets ». On y  retrouve le récit des tribulations de Yossef. Après avoir été maltraité et vendu par ses frères, diffamé par la femme de Poutiphar et emprisonné, sa vie prend une nouvelle tournure lorsqu’il devient soudainement l’homme providentiel de l’Egypte. Selon le Rav Elie Munk, cette correspondance n’est pas fortuite : « Le calendrier juif veut que la section Mikets soit toujours lue au moment de la fête de Hanouka qui correspond à l’époque de l’année où les journées recommencent à s’allonger tandis que les nuits deviennent plus courtes » (La Voix de la Torah, La Genèse, p.418). En effet, le terme « Mikets » signifie « à la fin », comme une allusion à la fin de l’obscurité pour Yossef et pour la génération victime des persécutions grecques ; mais aussi dans l’absolu, comme « une limite aux ténèbres » (Ibid).   Ce symbole d’espoir nous parle tout particulièrement ces jours-ci, alors que des événements douloureux frappent la France, et que la communauté juive se sent  vulnérable. Les attentats, mais surtout la menace d’autres manifestations de terreur sont perçus comme une pl ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page