Qui soigner d’abord, le terroriste ou ses victimes ?
Une polémique a éclaté récemment autour de la nouvelle directive de l'Association médicale israélienne ordonnant aux médecins et aux secouristes arrivant sur les lieux d'un attentat de prodiguer d'abord leurs soins aux blessés les plus gravement atteints même s'il s'agit du ou des terroristes.Depuis 2008, les instructions données au personnel médical accordaient la priorité aux victimes des actes de violence sur leurs agresseurs, en fonction du principe juif "Les pauvres de ta ville ont la priorité". Mais l'Association médicale israélienne (AMI) a revu sa position à la demande de l'organisation Médecins pour les droits de l'homme, laquelle faisait valoir que cette politique était contraire aux règles de l’éthique médicale appliquée dans d’autres pays ainsi qu'au droit international humanitaire.D'après les nouvelles directives publiées par le comité d'éthique de l'Association médicale israélienne, les médecins et les secouristes doivent effectuer un tri rapide des blessés et soigner en premier lieu la personne la plus gravement atteinte, ce qui n'est pas toujours possible en raison de la confusion régnant sur le site des attentats. Il en va de même pour le personnel des salles d'urgence des hôpitaux ...