Qui est ami ? Qui est ennemi ?

Le conflit israélo-arabe est passé de guerre conventionnelle à un conflit dans lequel les ennemis d'Israël, qu’ils soient Etats ou groupes terroristes, cherchent à provoquer par tous les moyens des réactions israéliennes face à des actes de types multiples qui tentent de faire sortir Israël et Tsahal de leurs gonds. Il est clair pour le monde arabe dans son ensemble et même au-delà, que l'Etat d'Israël est à la fois un Etat fort et stable et une puissance militaire majeure. Il n'est pas seulement intéressant de décrire et d’analyser des situations militaires, mais il faut aussi “entrer” dans la tête de l'ennemi pour savoir comment le contrecarrer.Depuis maintenant plusieurs années, un vaste mouvement de dislocation étatique balaie le Moyen-Orient et en particulier la Syrie, l'Irak et dernièrement le Yémen. Dans ces Etats ravagés par des guerres civiles d’une cruauté et d’une horreur extrêmes, les anciens ennemis d’Israël ont dû radicalement réviser leur stratégie militaire. Auparavant, le régime syrien était l'ennemi juré de l'Etat hébreu. L'armée syrienne, des contreforts du Golan au sud jusqu'aux unités en territoire kurde à la frontière turque, était entraînée et endoctrinée pour un jour faire face à Tsahal.L'ennemi juré syrien n'est plus cette dictature militaire alawouite, minorité musulmane aux frontières de l'islam traditionnel, et le bastion de la famille El Assad depuis plus de 40 ans. Cette minorité, qui aujourd'hui tient encore les rênes de l'appareil militaire et sécuritaire syrien, est en guerre de survie face aux sunnites salafistes et de Al Qaïda, à l’Armée syrienne libre, branche sunnite relativement modérée soutenue par l'Occident et la France en particulier, pour éliminer le régime alawouite ...

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