Quelle place pour les recrues féminines de l’EI ?

Pourquoi ce texte ? On peut distinguer quatre profils de femmes engagées au sein de la mouvance djihadiste, avec comme facteur différenciant le milieu socioprofessionnel. Premier type, la jeune fille de banlieue au parcours chaotique. « Elle se met en recherche de la virilité perdue selon elle par l’homme occidental » analyse Myriam Chelly. « Elle ne voit plus en ce dernier une figure protectrice sur laquelle elle pourrait compter. La sécurité du mariage qui dure sur la vie s’est évanouie ». L’attraction du soldat de l’Etat islamique se fait dès lors irrésistible. « La figure du djihadiste, capable de mettre sa vie biologique en dessous de ses idées, devient l’incarnation de la pérennité de l’idéal d’éternité. On se dit qu’on restera unis à lui jusqu’à sa mort » note la sociologue.D’autres recrues de Daech ont été enrôlées pour des raisons humanitaires, alors que la guerre en Syrie a dépassé les 300 000 morts depuis son déclenchement en 2011. « De nombreuses personnes de culture musulmane, vivant en Occident, se sont senties concernées, surtout dans les premières années de l’Etat islamique, par la défense d’une population opprimée par Bachar El Assad ». Il faut ajouter à celles-ci une troisième catégorie, plus atypique, constituée de mères de familles, « d’un âge mûr », qui rejoindront la Syrie a ...

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