Quelle diplomatie pour Emmanuel Macron ?

Trente-deux pages et pas une ligne de politique internationale. Le document-programme publié par Emmanuel Macron sur son site, jeudi 2 mars, en marge  de sa conférence de presse, ne permet pas de se faire une idée précise de ce qui pourrait constituer les axes de sa politique étrangère et de défense en cas d’élection à l’Elysée. Le candidat d’En Marche s’exprimera « plus en détail dans les semaines qui viennent » sur ces sujets régaliens, a-t-il assuré devant un parterre de journalistes venus en nombre au Pavillon Gabriel. Seule exception à la règle : la question européenne. « Emmanuel Macron assume le projet européen. C’est quelque chose, selon moi, de politiquement inattendu », assure à Actualité juive François Heisbourg. Le président de l’International for Strategic Studies, qui a conseillé l’intéressé sur les questions de défense, appuie la « remise à niveau des forces conventionnelles françaises » et la « pérennisation de la dissuasion nucléaire ». « Pour le reste, je me garderais de le mettre dans une case pour l’instant ». Retour au gaullo-mitterrandisme ou prolongement du néo-atlantisme de Nicolas Sarkozy et de François Hollande ? Interrogé par le quotidien libanais L’Orient Le Jour, le 26 janvier, sur la manière dont la France sous sa présidence pourrait contribuer à la sortie de crise en Irak, il indiquait vouloir « renouer avec une politique française gaullo-mitterrandienne », cit ...

Vous devez être connecté(e)(s) pour accéder au contenu du journal

Je me connecte

Supplément du journal

Petites annonces

Votre annonce ici ? Ajouter mon annonce

Publicités

Bouton retour en haut de la page

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page