Quel modèle économique ?

Malgré l’exportation des séries israéliennes et l’apport de productions des pays étrangers, leur financement reste encore fragile. Les séries sont devenues en Israël les nouvelles start-ups, c’est un genre très prisé avec 120 sociétés de production et 200 heures de fictions TV produites chaque année. Pourtant, leur modèle économique reste fragile et c’est grâce aux chaînes câblées comme « Hot » et « Yes », qui sont aussi productrices, que l’industrie audiovisuelle tire son épingle du jeu car les deux fonds na-tionaux ne financent que le cinéma. Les prix des séries vendues dans tous les festivals juifs et israéliens dans le monde sont par ailleurs exorbitants : 5000 dollars pour trois épisodes de Shtisel. « Keshet » et « Reshet », des chaînes privées doivent consacrer 15 % de leurs recettes à la production de scénarios, de documentaires et de programmes d'intérêt particulier. En 2017, pour la première fois, la chaîne publique israélienne Kan a accordé 50 millions de shekels pour les séries et projets de télévision, aujourd’hui le budget est de 200 millions, nous confie Dana Stern, directrice de la chaîne Yes. Israël est devenu le premier exportateur ...

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