Que reste-t-il de l’esprit du 11 janvier ?

Le slogan « Je suis Charlie » a beaucoup été décrié. Ce n’est pas l’hebdomadaire qui l’a inventé et son équipe ne demandait nullement que chacun « se sente Charlie », au sens où il se serait agi d’être d’accord avec la ligne éditoriale et le contenu du journal. Descendre dans les rues le 11 janvier, c’était exprimer son refus absolu d’un terrorisme visant à mettre au pas la liberté de la presse, à empêcher que continue la tradition bien française de critique des religions et de caricature. Il y avait certainement parmi les manifestants des gens qui trouvent l’humour de « Charlie » déplacé, outrancier. C’est leur droit. Toutefois en se déplaçant, ils disaient clairement leur refus non seulement du meurtre comme manière de « venger » une religion s’estimant outragée, mais aussi d’une société qui céderait au chantage permanent de ceux qui veulent pénaliser le blasphème pour mieux faire avancer leur projet politique, et qui accusent d’islamophobie à peu près tout le monde. Est-ce à dire ...

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