Que préconise la Halakha (« loi juive ») en matière de don d’organes ?

Les dons du vivant sont autorisés, et même considérés comme un devoir religieux par la quasi-totalité des décisionnaires, en vertu des versets bibliques « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ! » (Lévitique 19, 18) et « Ne reste pas indifférent devant le sang (c’est-à-dire, le risque de mort) de ton prochain ! » (Lévitique, 19, 16).La préservation de la vie étant une valeur cardinale du judaïsme, le don posthume devrait être unanimement encouragé par les décisionnaires. Certes, la dégradation du corps consécutive au prélèvement ainsi que l’inhumation différée qu’il implique  constituent des transgressions, mais celles-ci sont moralement et religieusement justifiées par le sauvetage d’une ou de plusieurs vies. « Qui sauve une seule vie, sauve le monde entier », dit le Talmud. Toutefois, si la vie du receveur est ici en jeu, la vie du donneur l’est aussi au regard de la question complexe de la détermination du moment de la mort. Or, les opinions savantes divergent quant à la question de savoir quel organe ou quelle fonction, lorsqu’il ou elle s’arrête, détermine le moment de la mort d’un point de vue ...

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