Quatre ans après : que reste-t-il de l’esprit du 11 janvier ?

Les attaques du 13 Novembre ont cependant été le véritable point de bascule : en raison du nombre de victimes, sur plusieurs sites en même temps, sous la forme d’attentats-kamikazes. Et parce que certains voyaient les journalistes de Charlie et les clients d’un magasin cacher comme des cibles « naturelles », car responsables de leurs choix éditoriaux ou de leur spécificité religieuse.Le slogan « Je suis Charlie » n’a pas été lancé par l’équipe de l’hebdomadaire : il est venu de la société civile. Il comportait une ambigüité de départ, car Charlie Hebdo ne demande pas à ses lecteurs de suivre « une ligne », ni même d’être d’accord avec tout son contenu (si c’était le cas, je n’y écrirais pas !).   Au moins pouvait-on espérer que descendre dans les rues le 11 janvier soit une manière de dire son refus absolu d’un terrorisme visant à mettre au pas la liberté de la presse, à empêcher que continue la tradition bien française de critique des religions et de caricature. Or ce terrorisme, sous sa forme armée mais aussi intellectuelle, il faut lui adjoindre un qualificatif : « islamiste ». L’hebdomadaire a toujours été clair là-dessus : tous ceux qui ont défilé pour le ...

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