Quand une roquette du Hamas paralyse le trafic aérien d’Israël

« C’est une récompense décernée au terrorisme ! » : Israël Katz, le ministre israélien des Transports avait du mal à contenir sa colère quand les directions de l’aviation civile américaine et européenne ont annoncé le 23 juillet leur décision de suspendre les liaisons aériennes avec Tel-Aviv. Il a fallu attendre cinq jours pour que le trafic aérien revienne à peu près à son niveau normal, après un véritable casse-tête logistique pour les autorités israéliennes. Une situation jamais vue depuis la première guerre du Golfe en 1991.   Ce dommage collatéral de la confrontation avec le Hamas a effectivement constitué une brève victoire pour le mouvement islamiste palestinien. Il a suffi d’une seule roquette, tombée près d’une maison dans la localité de Yehud, deux personnes choquées et quelques tuiles arrachées, pour déclencher un vent de panique parmi la centaine de compagnies aériennes qui desservent quotidiennement l’aéroport Ben Gourion. Il est vrai que le climat était déjà tendu, indépendamment de la situation sécuritaire en Israël. Le Boeing de Malaysia Airlines abattu au-dessus de l’Ukraine par un tir de missile quelques jours plus tôt, a évidemment largement contribué à la réaction des transporteurs aériens. Mais la vivacité de la FAA à appliquer la procédure du « 1 mile », qui vise à interdire l’usage d’un aéroport civil s’il n’est pas absolument sécurisé dans un rayon de 1,6 km, a un peu surpris les responsables israéliens. Pourquoi a-t-il fallu ...

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