QAnon, une nouvelle force politique ?
QAnon, c’est un mouvement d’extrême droite qui pourrait bouleverser les États-Unis et qui a déjà traversé l’Atlantique, comme tant d’autres expressions de la culture américaine. QAnon est né en 2017 sur un réseau cryp-té. Ses adhérents conservent leur anonymat. Q désigne leur informateur ou leurs informateurs, sur lesquels on ne sait rien. Anon est un raccourci d’Anonyme, ce qui ajoute au mystère. Que nous dit QAnon ? C’est que, dans l’amas de nouvelles qui circulent, il faut retenir une information principale. Un « État profond », le « deep state », impose sa volonté contre la volonté du peuple. Il sape les fondements des institutions républicaines. Il rassemble des dévots de Satan, des adeptes de la pédophilie qui se livrent au trafic des enfants pour satisfaire leurs besoins sexuels. Ce sont des satanistes qui ont combattu Donald Trump. Ils cherchent à détruire les institutions démocratiques. Par tous les moyens, ils imposent leur dictature. Les satanistes se recrutent au sein du parti démocrate. Ils ont soutenu et fait élire Joe Biden. Ils sont nombreux parmi les acteurs qui peuplent les studios de Hollywood. Ils bénéficient de leurs amitiés avec les journalistes – des journalistes qui nient la réalité et qui ne poursuivent qu’un seul but : corrompre à leur profit la société américaine. À leur tête, Hillary Clinton qui, en 2016, a exprimé son mépris pour « les déplorables », Nancy Pelosi qui préside la Chambre des représentants, George Soros le milliardaire qui finance les mouvements de la gauche américaine et, bien entendu, Barack Obama. Ils partagent la même ambition : faire un coup d’État et prendre le pouvoir aux États-Unis. Joe Biden et « les socialistes » veulent détruire les États-Unis. Il faut les virer – mieux encore, il faut les pendre. Seul, Donald Trump aurait pu leur résister. Les champions du complotisme Les adeptes de QAnon sont les champions du complotisme. Tous les événemen ...
