Putsch de velours
Sans armes ni barricades, sans assaut ni commandos, une tentative de prise de pouvoir se déroule en France. Elle vise à discréditer les institutions et ceux qui les dirigent, de les circonvenir par une ambiance délétère du débat public, puis de les amener à céder la place, par lassitude ou par peur. À la manœuvre se trouve l’alliance de toutes les doxas du moment : l’indigénisme, qui prône la lutte des races ; le dé colonialisme, qui exige la repentance française ; le nouvel antiracisme, qui a inventé le privilège blanc ; l’islamo-gauchiste, qui veut revigorer le léninisme révolutionnaire par les banlieues musulmanes ; le néo-féminisme, qui pense que le port du voile libère la femme ; l’intersection alisme, qui définit les citoyens par leur sexe et leur couleur de peau, et non par leur condition sociale ou leurs engagements politiques.Par capillarité, au fil d’une patiente stratégie d’infiltration, d’un putsch de velours, ces divers ...
