Printemps libanais ou hiver iranien ?

Jusqu'à présent, la démission du gouvernement Hariri n'a pas changé grand-chose. D'abord, parce que le Premier ministre sunnite reste en poste jusqu'à la formation du nouveau gouvernement. Ensuite, parce que les options politiques restent limitées. Les demeurent restent les mêmes et le partage du gâteau politique entre sunnites, chiites et chrétiens n'a pas vraiment de raison de se modifier. Après deux semaines de paralysie totale, le pays a pourtant repris une partie de ses activités. Les banques et les écoles ont rouvert, les principaux barrages routiers ont été levés, même si les manifestations n'ont pas cessé.Les motivations pour une poursuite du mouvement ne manquent pas. Le Liban reste largement fragilisé par sa fragmentation confessionnelle, la corruption politique et un déficit public abyssal. La dette du pays, qui s'élève à 86 milliards de dollars, représente 150% du PIB et fait du Liban un des pays les plus endettés du monde. Au cours des dix dernières ...

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