Présidentielle : rien ne se passe comme prévu

De surprise, dimanche soir, il n’y en eut pas. La chose est rare ces temps-ci dans une vie politique française  installée sur des sables mouvants. Après la victoire surprise à la primaire de la droite d’un François Fillon désormais empêtré dans un explosif « Penelope Gate », c’est Benoît Hamon qui représentera le Parti socialiste, le 22 avril, au premier tour de la présidentielle. Porté par son score lors du premier tour (36,03%), le député des Yvelines a logiquement devancé Manuel Valls, captant 58,71% des deux millions de votants, une participation en hausse de 21,76%. Conçue à l’origine pour relancer François Hollande, la primaire de « La Belle Alliance populaire » solde ainsi les cinq années de pouvoir du social-libéralisme pour placer les « frondeurs » au centre des équilibres du parti. La deuxième étape consistera pour le député des Yvelines à assurer à Solferino de demeurer la capitale de la gauche française face aux offensives de Jean-Luc Mélenchon et d’Emmanuel Macron. Un pari loin d’être gagné, même si un sondage Kantar-Sofres-Onepoint, publié lundi mais mené avant les résultats du second tour, plaçait M. Hamon (13%) devant M. Mélenchon (10%), mais loin derrière le président d’ « En Marche ! » (20%). « Le vrai écueil sera d’arriver en tête de la gauche au premier tour », analyse pour Actualité juive Jé ...

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