Pourquoi les attentats vont certainement se poursuivre

Et maintenant Orlando et Magnanville. En imposant des points de suspension là où l’on prierait pour l’instauration définitive du point final, l’Etat islamique a gagné une bataille. On sait désormais, en Europe comme aux Etats-Unis, qu’un attentat peut surgir au coin de la rue, que le malheur d’une gare soufflée par une ceinture explosive ou d’un bar éventré par les balles n’est plus l’apanage du Moyen-Orient. La géographie de la terreur djihadiste devient globale. L’événement bascule en litanie.« Le niveau de la menace est sans doute très élevé » a confirmé François Hollande, dans un discours, le 14 juin, à l’OCDE. Même constat pour le patron de la CIA. « Malheureusement, malgré tous nos progrès contre l’EI sur le champ de bataille et dans le domaine financier, nos efforts n’ont pas réduit ses capacités terroristes » a estimé John Brennan, le 16 juin, devant une commission du Sénat américain.Le paradoxe d’une organisation terroriste en grande difficulté sur son territoire – Fallouja, près de Bagdad, a été récupéré le week-end dernier par les forces irakiennes – mais hyperactive en Occident n’est qu’apparent. Les états-majors sont parfaitement conscients que les victoires cumulatives dans les bastions djihadistes auront pour ...

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