Pourquoi existe-t-il 4 radios juives?

Mai 1981 : François Mitterrand s’installe à l’Elysée. L’élection du candidat socialiste met ainsi fin au monopole d’Etat sur les radios. L’explosion des radios libres est alors à son apogée. Le 7 juin de la même année, Radio J voit le jour. « Nous voulions montrer que la communauté juive faisait partie intégrante de la société », indique Serge Hajdenberg, le président-fondateur. Notre envie était d’apporter une information plus réelle sur la situation israélienne, mais aussi sur la culture juive dans tous ses aspects, aussi bien littéraire, religieux que musical. » Au départ, ils sont une dizaine de bénévoles à participer au lancement. « Nous avons été un certain nombre à participer aux frais de notre poche, aussi bien pour l’achat d’un émetteur que la location d’un studio. On était très à l’étroit dans notre premier local situé dans le quartier du Télégraphe », se souvient celui qui préside toujours aux destinées de Radio J. Parmi les pionniers figure aussi Guy Rozanowicz, actuel secrétaire général de la station. « Radio J a permis aux Juifs de France de renforcer leurs liens avec l’Etat hébreu », observe-t-il.Durant cette même année de 1981, trois autres stations se créent : RCJ (Radio de la communauté juive), financée par le Fonds social juif unifié, Radio Shalom et Judaïques FM. Elles auront chacune leur fréquence, jusqu’au regroupement matérialisé en 1985 et ordonné par le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel). Depuis, elles sont quatre à se partager le 94,8 de la bande FM. Une situation aussi compliquée qu’inédite, chacune bénéficiant de six heures de ...

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