Pourim, le clair-obscur de la conscience

Si l’homme est un être déraisonnable, il est aussi raisonneur, explique le philosophe italien Vilfredo Pareto : « Les individus camouflent leurs passions ou donnent une apparence de rationalité à des propositions ou à des conduites qui n’en ont pas… S’il se conduit rarement de manière logique, l’homme veut toujours faire croire à ses semblables qu’il se conduit ainsi ». Ajoutons qu’il veut le faire croire à lui-même aussi, à lui-même surtout. La plupart du temps, les gens fondent les opinions qu’ils ont sur leur subjectivité. Or, la partialité, les intérêts personnels, les désirs non formulés, les expériences passées, le refus de se remettre en question, paralysent les facultés raisonnables et la capacité à penser juste.    Quand la Torah dit que « la corruption aveugle les yeux des sages » (Deutéronome 16, 19), elle entend enseigner que le profit personnel provoque des dysfonctionnements, même inconscients, dans la façon de concevoir les choses et le réel. L’opinion que les gens ont sur tel ou tel sujet ne se forme que dans des situations particulières. Le désir de voir les choses comme on voudrait qu’elles soient a une influence certaine sur l’intellect. C’est pourquoi il importe, peut-être, d’analyser ses positions et de se demander si elles ...

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