Pour un printemps dans les urnes

On prête à Golda Meir cette maxime valable pour tous les politiques, sous toutes les latitudes : « L’homme doit être le maître du temps, pas son esclave. » C’est pour ne pas l’avoir respectée que Benny Gantz et Benyamin Netanyahou vont une fois de plus redescendre dans la lice. Mais cette quatrième confrontation électorale en deux années affichera deux combattants usés, aux lances émoussées et aux troupes divisées. La coalition Bleu Blanc est une tunique d’Arlequin déchirée, le Likoud un manteau épais, mais qui part en lambeaux. Dans son alliance de risque-tout, Gantz a semblé plus soucieux de son accession promise à la tête du gouvernement que de l’avancée de ses idées ; dans son apparente volonté de cohabitation, Netanyahou a paru se protéger de la justice plus que vouloir sortir Israël de cette crise de gouvernance. Et si les prochaines législatives consacraient l’échec de l’un et de l’autre ? Le tourniquet qu’ils ont décid ...

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