Pour la Chine, le ciel est la limite.
Alors que se profile une 3ème réélection à la présidence de Xi Jinping lors du 20ème Congrès du Parti communiste, la Chine accélère sur trois fronts : politique intérieure, géostratégique et environnemental. Pékin brigue la suprématie mondiale, militaire et économique d’ici la fin de la décennie. Pendant que vous sirotiez votre jus de fruit sur la plage cet été, à l'autre bout de la planète, une partie de bras de fer s’engageait entre les USA et la Chine. L’île de Taïwan, 23 millions d’habitants, « l'un des pays les plus libres au monde » selon l'Institut Fraser, recevait Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants, provoquant l’ire de la République populaire de Chine. Car Taïwan (République de Chine) fait partie intégrante de la « Chine unique », principe politique qui comprend toutes les « provinces » de l’empire du Milieu, Hong Kong, le Tibet, Macao et le Xinjiang. Les Américains ont promis de développer les liens commerciaux et la présence militaire en mer de Chine, sans intervenir en cas de conflit malgré la loi de 1979 stipulant qu’ils devront protéger Taïwan.Les tensions s’accumulent également sur la toile. Début septembre, Pékina accusé la NSA d’avoir mené des milliers de cyberattaques contre une université polytechnique. Pour le Franco-Américain Nicolas Chaillan, qui fut Chief Software Officer au Pentagone, « la Chine devrait dominer d'ici dix ans l'intelligence artificielle, la biologie synthétique et la génétique. Elle pourra tout contrôler, récits médiatiques et géopolitique. La Chine ne tient pas compte de l’éthique».Le transhumanisme, qui vise à"augmenter" les humains par les nanotechnologies, les biotechnologies, l’informatique et les sciences cognitives, a ainsi trouvé un terreau propice dans le totalitarisme chinois. Pendant que la Chine crée une base de données génétiques mondiale hors de tout contrôle, l’Occident s’interroge : faut-il s’aligner sur les standards chinois ? Des investisseurs peu regardants « Les nouve ...
