Pierre Saragoussi : « Les jeunes juifs doivent participer à tous les débats de la société française »

Actualité Juive: Il y a tout juste 60 ans, la première rencontre d’intellectuels juifs de langue française, à l’initiative d’Aron Steinberg, Léon Algazi et Edmond Fleg, inaugurait la création du Colloque des intellectuels juifs de langue française (1957-2004). Pourquoi la Fondation du Judaïsme a-t-elle décidé de le relancer aujourd’hui ?Pierre Saragoussi : La Fondation du Judaïsme Français abrite environ 80 autres fondations. Grâce aux moyens dont elle dispose, nous avons la possibilité de financer de multiples projets ou — ce que j’appellerais un peu pompeusement — quelques « grands projets ». Depuis trois années, la FDJ a ainsi fait le choix de financer quatre grands projets structurants qui s’articulent entre eux, ce qui ne signifie pas qu’elle n’en subventionne pas d’autres. Le choix stratégique a été de se tourner vers la jeunesse. Car, nous avons constaté qu’il fallait donner aux jeunes juifs la possibilité d’anticiper l’évolution de la société française. Nous avons ainsi demandé à Ipsos et à Dominique Schnapper d’installer un observatoire permanent — et dans quelques semaines, nous aurons de nouveaux résultats — sur l’évolution de la relation à l’autre au sein de la société française, en regard de ses minorités, juives ou musulmanes notamment. Une étude qui permet de poser un regard le plus objectif possible sur cette évolution de façon à ce que notre jeunesse puisse anticiper son avenir, en France ou ailleurs. Le deuxième grand volet est le cofinancement d’un projet initié par le FSJU qui s’appelle Noé, un lieu de formation de futurs dirigeants d’institutions ou de mouvements de jeunesse. Troisième élément, nous soutenons ...

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