Pierre Conesa : « Une logique de compétition entre Riyad et l’Etat islamique »

Actualité Juive : La sortie du livre intervient à un moment particulier du débat public. Certains candidats à la primaire de la droite et du centre s’interrogent en effet sur la pertinence de notre alliance avec les Saoudiens. Pierre Conesa : Ce qui m’a étonné au début de ma recherche, c’est l’absence de débat en France sur notre relation avec l’Arabie Saoudite. Au début de son quinquennat, François Hollande annonçait : « le Qatar, c’est fini ; maintenant c’est l’Arabie Saoudite ». On a également avancé que des contrats de dix milliards de dollars étaient en cours de signature. Depuis que je m’occupe de ce pays, il y a toujours dix milliards en instance… Sur le plan international, les attentats ont, enfin, amené le débat politique à se focaliser sur le salafisme. Et quand on commence à parler de salafisme, on en revient inévitablement à évoquer l’Arabie Saoudite.A.J.: De ce point de vue, Riyad serait-il plus dangereux que le Qatar ? P. C. : Le Qatar est un joueur de seconde division. Depuis sa naissance, le royaume saoudien finance une vision de l’islam raciste, sexiste, antisémite, homophobe, misogyne et sectaire. Ce n’est pas un islam synonyme de paix et d’amour mais un totalitarisme religieux.A.J.: Vous relevez dans le livre la bataille sémantique pour ...

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