Pierre Conesa : « Ce procès devant la cour d’assises fera jurisprudence »

Affaire Merah :des retards, pas de ratés ? « Il est toujours difficile, après des attentats, de se contenter de la reconnaissance de ratés. Quand Mohammed Merah a rejoint le Pakistan en 2011, on peut supposer qu’il y a été formé à répondre aux questions que lui posera à son retour la police française. Il est étonnant que la DCRI n’ait pas estimé judicieux de mener à son endroit un interrogatoire plus serré. Bernard Squarcini a reconnu devant la cour d’assises des « retards » dans l’enquête mais pas de « ratés ». C’est une manière élégante de justifier une faute de ses services ».Cellules dormantes « Il faut distinguer deux choses : l’action des services de police visant à empêcher des actions violentes, d’une part ; les politiques des pouvoirs publics, d’autre part. Douze attentats ont été évités depuis janvier, ce qui atteste que de bonnes choses sont menées. Mais, lorsqu’on se penche sur les enquêtes sur les attentats en France depuis celui de Charlie Hebdo, on s’aperçoit que ceux-ci n’ont pu ...

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