Philippe Meyer : « Les manuels de Magnard et Belin ont une approche partisane du conflit israélo-arabe »

C’est une étude minutieuse des « Représentations du conflit israélo-arabe dans les manuels d’histoire de classe Terminale » que vient de publier le B’nai B’rith France, dont il ressort que deux des cinq principaux livres utilisés par les professeurs ont une approche partisane du sujet. Le point avec le président de l’organisation. Quelles sont les raisons de cette enquête dans les manuels d’histoire ?Philippe Meyer : Cette étude, lancée il y a un an par la commission « Israël » du B’nai B’rith France dirigée par Véronique Hauptschein, s’inscrit dans nos actions contre l’antisémitisme et l’antisionisme. On sait que l’antisémitisme se propage partout, y compris dans les lieux de savoir et de culture. La réforme de l’Éducation nationale a introduit de nouveaux programmes et des mises à jour des manuels d’histoire dans les classes de première et de terminale. Ces manuels sont considérés et se présentent comme étant « une source fiable d’information ». Il nous a paru important et même évident de regarder de près la façon dont cette question était traitée dans les manuels scolaires, sachant que l’antisémitisme et l’antisionisme se nourrissent notamment de ce conflit israélo-arabe. C’est pourquoi nous avons souhaité évaluer de la façon la plus objective possible ce traitement de l’histoire du Proche-Orient qui est bien complexe. Nous avons étudié les contenus, les textes et l’iconographie. Parmi ceux qui ont menés cette étude, figurent des enseignants. Nous avons aussi bénéficié de l’aide des professeurs Denis Charbit et Frédéric Encel. Quelles sont vos conclusions ?P.M. : Nous avons regardé de près les cinq manuel ...

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