Patrick Petit-Ohayon : « L’école juive est confrontée à de nouveaux défis »

Actualité Juive: Sur quel bilan les écoles juives terminent-elles l’année scolaire ? Patrick Petit-Ohayon : Si le bilan est globalement positif, l’école juive a néanmoins été confrontée à différents défis nouveaux qui sont en train de complexifier sa mission. L’accueil d’un certain nombre d’enfants venant de l’école publique a nécessité la mise en place dans bien des cas de paliers d’intégration, non seulement dans l’enseignement des études juives, ce que nous avons l’habitude de faire, mais aussi dans l’enseignement général. En ce qui concerne la sécurité, le bilan est là aussi globalement positif. L’État s’est montré solidaire en renforçant la sécurisation de nos établissements. Le SPCJ a également renforcé tout un ensemble de mesures de protection, via la formation et la sensibilisation des directeurs, enseignants, élèves et parents car c’est notre propre vigilance qu’il va falloir adopter comme une seconde nature. Quant à la présence militaire dont nous avons bénéficié tout au long de l’année, nous avons quelques préoccupations quant à savoir comment les choses vont se dérouler à la rentrée. Ainsi, globalement, l’école juive va bien. Elle s’inquiète et se préoccupe de son avenir mais de manière non-angoissée.A.J.: L’augmentation de l’Alyah a-t-elle entraîné une baisse des effectifs des écoles juives ?P.P-O. : Il n’y a pas eu « d’hémorragie » comme on a pu l’entendre à un certain moment. 1.600 élèves ont quitté les écoles juives et 1.000 environ sont arrivés de l’école publique. À la rentrée 2015, le solde était donc de -600, avec une répartition géographique étalée sur toute la France. L’Alyah n’a pas non plus entraîné de fermeture d’établissement ...

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