Patrick Bruel : «L’amitié, c’est d’être là, même quand cela ne va pas »
Actualite Juive : Votre nouvel album affiche une nouvelle chanson qu’on entend beaucoup, Le fil. Pourquoi Le fil ? Patrick Bruel : Parce que j’avais envie d’écrire sur la transmission, sur le lien indéfectible entre un père et son ado, avec tout ce que ce lien comporte, à la fois d’extraordinaire et de complexe. De fragile aussi. Le message peut se résumer à : « Ne lâche pas ! Toi, mon fils, continue à tirer, je vais tirer moi aussi de l’autre côté… Parce que, si je lâche, c’est toi qui vas tomber ! » C’est cela qu’un enfant, un ado demande à son père. Et c’est évidemment cela qui m’a touché dans cette chanson. Quel type de papa êtes-vous, Patrick Bruel, avec Léon et Oscar, vos deux fils ? P.B. : Nous avons une relation vraiment extraordinaire, je crois, avec tous les critères qui font qu’une relation père-fils est parfaite… Elle a une forme d’autorité qui est réclamée par les enfants, c’est complètement naturel et sain, et le reste n’est que plaisir et complicité… Quel type de papa êtes-vous ? Un papa papa ou un papa-copain ? P.B. : Un papa copain ! Enfin, disons que, si je rencontrais mes deux fils aujourd’hui, qui ont respectivement 15 et 17 ans, je n’aurais qu’une envie, être leur meilleur copain… Ils sont extraordinaires, j’ai beaucoup de chance. Je vois l’amour que les gens leur portent car ils sont gentils, attentionnés, curieux de tout et qu’ils ont des valeurs… C’est beaucoup grâce à leur mère ! Evidemment, il leur arrive parfois de faire des conneries, comme tous les ados… « Il est très difficile de pousser à l’ombre d’un grand chêne », dit l’adage. Vous avez senti que la célébrité que vous aviez, vous, pouvait les gêner parfois ? P.B. : Non, mais on ne p ...