Patricia Kaas : « Le public israélien comprend ce que je veux exprimer »

Actualité Juive : Le phénomène Kaas, ce sont six Victoires de la musique et seize millions d’albums vendus dans plus de quarante-sept pays...Patricia Kaas : Ce sont surtout vingt-cinq ans d’une carrière ponctuée d’époques différentes. Un artiste a besoin de s’étonner, de créer, au risque de dérouter parfois son public. C’est ce qui nous aide à grandir, à apprendre, à donner des émotions différentes. Ce qui est important, c’est qu’au bout de vingt-cinq ans, le public me respecte et m’est fidèle.A.J. : «Kaas chante Piaf» a débuté en 2013. Il a depuis beaucoup tourné et avec un grand succès. Comment est née l’idée de ce spectacle, cinquante ans après la disparition de l’artiste ?P.K. : J’avais déjà interprété Piaf. Les gens avec lesquels je travaille me sentaient prête pour ce projet. Pour chanter Piaf, il faut une expérience de vie, du courage mais aussi assez de confiance en soi. Ces dernières années m’ont permis de changer le regard que je portais sur moi-même. 2013 marquait les cinquante ans de la mort d’Edith Piaf mais ce que je voulais, c’était lui rendre hommage à ma façon, en choisissant des chansons connues mais aussi des titres que j’ai découverts, qui m’ont touchée par leur force et leur sensibilité et dans lesquels je me retrouvais. Je n’avais aucune envie de copier, si ce n’est en reprenant certaines gestuelles connues. Elle était croyante, parcourue de souffrance mais aussi de joie : j’y mets mes émotions et mon vécu. C’est pourquoi il y a une parti ...

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