Pas d’élections anticipées… pour le moment
Normal 0 0 1 537 3066 25 6 3765 11.1539 0 21 0 0 Après plusieurs jours de suspense, la crise qui menaçait le gouvernement et la coalition a été résolue. Binyamin Netanyahou, qui a longtemps hésité sur la conduite à tenir, a finalement renoncé à l'organisation d'élections anticipées, pour lesquelles son parti semblait pourtant être en bonne position, et proposé un compromis qui a été accepté par ses différents partenaires, mettant ainsi fin la crise. Durant toutes ces journées d'incertitude, on a eu l'impression que la plupart des protagonistes jouaient contre leurs propres intérêts. Les principaux responsables de la crise – les ultra-orthodoxes, le parti Koulanou de Moshé Kahalon et le ministre de la Défense Avigdor Lieberman (Israël Beteinou) – avaient tout à perdre de la tenue d'élections anticipées. Les sondages annonçaient en effet, un recul de Koulanou, d'Israël Beteinou et de Shass. Quant aux Harédim ashkenazes, ils auraient pu provoquer la chute d'un gouvernement extrêmement favorable à leurs intérêts et renforcer leur pire ennemi, le parti Yesh Atid de Yaïr Lapid.Tout a commencé en septembre 2017, lorsque la Cour suprême a invalidé la loi de 2014 sur ...