Parachath Vaychlah : La conscience du bonheur

« Sauve-moi, je t’en prie de la main de mon frère, de la main de Essav, car je le crains, de peur qu’il ne vienne et ne me frappe, joignant la mère sur les fils » (1). C’est avec ces mots qu’il s’approche de son frère, mais les commentateurs s’étonnent du contenu de cette prière : la crainte de Yaakov n’était pas fondée puisque D.ieu l’avait assuré de Sa protection ! Cette difficulté trouve une explication dans le Talmud (2) : peut-être les fautes du patriarche ont-elles diminué le mérite d’être protégé par D.ieu ! Mais cet argument n’est pas satisfaisant. Yaakov était un Tsaddik, un Juste qui connaissait parfaitement la qualité de son rapport à D.ieu, et de ce point de vue là, il savait qu’il n’avait pas fauté. Et même s’il avait commis la moindre faute, il se serait tout de suite repenti ! La réponse à cette problématique se trouve dans le verset qui précède celui où se trouve la prière de Yaakov. Devant D.ieu, Yaakov affirme : « Je suis petit pour toutes les bontés…que Tu m’as accordées ...

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