Parachath Miketz : Une lumière dans l’exil
En fait, comme on va le comprendre aisément, il n’y a pas de contradiction entre ces deux options parce que la Thora envisage deux situations. Pour ce qui est du travail intérieur de l’homme, il n’y a pas grand-chose à chercher à l’extérieur de sa personnalité : chacun connaît les tréfonds de sa personne et c’est là, et nulle part ailleurs, que doit se concentrer tout le travail. Le cœur renvoie à deux réalités. D’une part c’est le siège des émotions : la chaleur doit accompagner, l’étude, la prière jusqu’à nos actions les plus banales et les plus quotidiennes. C’est le premier sens du texte talmudique cité plus haut. Mais le cœur c’est aussi le siège de l’âme animale qui peut générer toutes sortes de comportements violents, agressifs ou désordonnés. En « exigeant le cœur », la Thora attend de chacun un travail profond pour modifier nos traits de caractère défectueux.Avant que le soleil ne se coucheMais à ’Hanoucca ...