Parachat Vayéra : Quand la Mitzva prend vie
A la lecture de ce récit, une question est posée. Dans les textes de la Tradition juive, Avraham est pris comme le modèle de l’accueil d’invités. Or comment est-il possible d’avoir comme modèle un Tsaddik dont les invités ne profiteront pas de son hospitalité ? L’action concrète n’est-elle pas l’aboutissement d’une idée ? Mais laissons de côté ce récit pour nous transporter à la fin de la paracha qui va dérouler devant nous, la même problématique. D.ieu demande à Avraham de sacrifier son fils et, sur de nombreux versets, le texte nous décrit la préparation mentale du patriarche à l’accomplissement de cet ordre qui lui aussi n’aboutira pas ! Its’hak, son fils ne sera pas sacrifié ! Comment devons-nous comprendre cette similitude ? D’autant plus qu’elle encadre une paracha entière ?Des temps différentsLa compréhension de toute la Thora n’est pas linéaire. Les périodes qui jalonnent l’histoire juive obéissent à des règles différentes en fonction des personnages et des situations qu’elle décrit. Si, par exemple, aujourd’h ...