Parachat Emor : Quand un frère est tombé
Le premier chapitre de notre paracha évoque le statut des Cohanim, les Prêtres affectés au service du Temple. De par leur fonction, une sainteté particulière les distinguait du reste du peuple. Ils ne devaient pas épouser n’importe quelle femme. Leur alimentation était différente et même les lois du deuil n’étaient pas les mêmes que celles propres à un autre Juif. Mais au-dessus d’eux, existait un autre Prêtre dont la sainteté était plus élevée que celle de ses frères. C’était le Cohen gadol. Il était au centre du rituel de Yom Kippour et sa sainteté était telle qu’il lui était interdit d’accompagner son père ou sa mère au cimetière lors de leur décès.Pour sa dignitéLe Rambam précise encore qu’il était attaché au Temple et qu’il ne devait le quitter que la nuit, pour se rendre à son domicile, ou le jour pour une ou deux heures (1). Pourtant, cette rigueur dans le deuil qui lui interdisait de sortir du Temple pour enterrer ses parents, est tempérée par une autre loi q ...