Parachat Behar-Be’houqotaï:le sens de la chemita

Cette année, comme c’est le cas le plus souvent, ces deux sections chabbatiques, qui concluent le livre du Lévitique,  sont lues en même temps. Elles traitent pour l’essentiel de l’obligation de la chemita, la mise en repos de la terre la septième année, de celle du jubilé, et des lois qui concernent l’esclavage.La chemita, qui est d’actualité cette année, impose aux agriculteurs en terre d’Israël de ne pas cultiver la terre la septième année (25, 1 à 7), un repos qui constitue « un chabbat en l’honneur de l’Eternel »,  et de remettre les dettes (Deutéronome 15, 1 à 4). Le jubilé, au terme de sept fois sept années, remet les compteurs à zéro, puisque les terres reviennent à leurs anciens propriétaires et que les esclaves sont libérés (25, 10 ; 54). Le principe qui sous-tend les obligations de la chemitah et du jubilé est clairement formulé : « Nulle terre ne sera aliénée irrévocablement, car la terre est à moi, car vous n’êtes que des étrangers domiciliés chez moi » (25, 23).Ainsi, tous les sept ans, le propriétaire doit se souvenir, et traduire cette mémoire dans des actes,  que ses possessions foncières ne lui sont en fait que concédées pour un temps et que le seul véritable  propriétaire est D. C’est cette même affirmation que Rachi martèle, en guise d’introduction à la Tora, lorsque, dans son célèbre commentaire du premier ver ...

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