Parachat Bamidbar : Devant le Créateur

Comme nous l’expliquent plusieurs versets de la Thora, la fête de Chavouoth est l’aboutissement du compte du Omer qui débuta à Pessa’h. Il faut comprendre cette dépendance sur un plan spirituel : sortir d’Egypte signifie se débarrasser du carcan de la matérialité, aussi bien celle du monde que celle de notre intériorité. Et quand on arrive à Chavouoth, cinquante jours plus tard, ce travail accompli nous permet alors de recevoir la Thora avec profondeur. Libéré du poids de la matérialité, l’homme réalise alors qu’il n’est rien et que seul D.ieu est la véritable existence. C’est la raison pour laquelle, il n’existe aucune mitzva en ce jour : accomplir une mitzva c’est exister, c’est manifester son Moi. Or comment peut-on « être » quand l’Infini se révèle ? On raconte, à propos de Rabbi Schmelke de Nicklosbourg, qu’il partit étudier chez le Maguid de Mézeritch, le successeur du Baal Chem Tov à la tête du mouvement hassidique. Quand il revint, après plusieurs mois, son beau père, opposé à ce courant lui demanda ce qu’il avait appris là-bas. « Rien », lui répondit son gendre. Devant l’étonnement de son beau-père, il expliqua qu’il avait compris et intériorisé, l’idée qu’il était rien devant la toute-puissance du Créateur. Néanmoins ...

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