Parachat Balak: la mission ultime

Le quatrième Livre de la Thora est marqué par la fête de Chavouoth, au cours de laquelle nous reçûmes la Thora. Il décrit donc implicitement le mode sur lequel la sagesse suprême doit s’acquérir. Tout commence avec Bamidbar un mot qui signifie « Dans le désert » qui est la première étape de cette acquisition. Le désert évoque un pôle essentiel de la conscience juive : celui de la petitesse. Pour que la sagesse divine puisse pénétrer en nous et faire corps avec nos pensées, nos paroles et nos actions, nous devons au préalable, nous débarrasser de nos traits de caractère défectueux pour installer en nous le désert, un vide mental. Vient alors Nasso, un mot hébreu qui renvoie à l’idée d’élévation : l’étude de la Thora empreinte d’humilité permet à l’homme de s’élever au-dessus des contingences du monde, en lui donnant, dans le même temps, la possibilité de se rapprocher de D.ieu. Mais ce privilège, dont il est porteur, ne doit pas rester exclusif. Il doit en faire profiter celui qui s’en trouve encore loin. C’est pourquoi la paracha qui suit Nasso est celle de Béaaloté’ha qui signifie « Quand tu feras monter ». Le texte parle ...

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