Parachat Balak: la guerre psychologique, par Joëlle Bernheim

Balak, roi de Moab, va tenter de venir à bout d’Israël en lui livrant une guerre psychologique. Pour cela, il va faire appel à un homme d’une stature exceptionnelle : Bileam le prophète qui, dans la tradition juive, est considéré comme ayant atteint la dimension de Moïse. Il appelle donc en renfort le seul homme qui, de par la puissance de son verbe, ait des chances de neutraliser l’influence de Moïse, pour infléchir ensuite de façon décisive la destinée d’Israël dans le sens qu’il désirera. Il met tous ses espoirs en Bileam qu’il mandate en lui faisant dire : »Viens donc, je te prie, et maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi : peut-être pourrai-je le vaincre et le repousserai-je du pays, car je le sais, celui que tu bénis est béni, celui que tu maudis est maudit » (Nb. 22,6). La bénédiction crée le désir de se "réaliser", de donner sens à sa vie Qu’attendait-il de la malédiction ? La malédiction de Bileam devait affaiblir Israël ; les démobiliser, les faire douter d’eux-mêmes, les rendre vulnérables. Les paroles des Patriarches, comme celles de Moïse étaient source de bénédiction (1), dans la mesure où elles tendaient toujours à mobiliser chez Israël le meilleur de lui-même, stimulant pour cela les lignes de force de chacun. Elles créent en chaque individu le désir de se « réaliser », de donner ...

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