Parachat Aharei Mot: Kippour et le rite du bouc émissaire

Dans la Paracha Ah'arei Mot nous est livrée la description minutieuse des cérémonies visant une fois l'an, le jour de Kippour, à faire disparaître toute impureté et toute souillure de la communauté d'Israël (Lévitique ch.16). Cérémonies qui n'ont plus cours depuis la destruction du Temple mais que nous évoquons par la prière (1) avec force et conviction, jusqu'à les faire revivre en nous avec intensité, pour qu'elles trouvent quelque efficacité. Car ce rituel ordonné par le Grand Prêtre dans l'enceinte du Temple, constitue une saisissante mise en scène de ce qui se joue d'essentiel ce jour là, et a un poids dramatique et un pouvoir évocateur très importants. Ainsi en est-il de l'un des moments les plus marquants de ce jour de Kippour :le "traitement" des deux boucs offerts par la collectivité . L'un est offert comme sacrifice expiatoire sur l'autel, le second a également vocation expiatoire, mais est voué au désert (cf id 16,5 ) (2). Le premier bouc expiatoire entre dans le contexte habituel des sacrifices. Il est offert pour invoquer le pardon de fautes très spécifiques : celles liées à des souillures involontaires du Sanctuaire ou des aliments sacrés.Le second vient apporter expiation pour des fautes qui ne peuvent en aucune mesure être absoutes par des sacrifices. Les sacrifices n'apportant expiation que pour des fautes de nature très subtiles : celles commises inconsciemment, ou par oubli ou erreur, ou celles commises mentalement etc. Mais non pour des fautes pour lesquelles notre responsabilité est plus clairement engagée. Pour ces dernières, la rémission passe par le ...

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