Paracha Tsav 5779 : Une vitalité nouvelle

L’idée de sacrifice, telle qu’elle est comprise dans l’esprit du judaïsme, suggère une volonté de se donner à D.ieu de toutes ses forces intérieures puisque le sacrifice sous-entend le dépassement de soi. Dans cette perspective, un homme qui offrait un sacrifice pour racheter ses fautes devait, en parallèle, projeter vers D.ieu tout son être. Mais peut-on avoir en permanence cet état passionnel pour D.ieu ? La question est légitime quand on sait qu’un sacrifice appelé « Tamid » était offert matin et soir dans le Temple. Avec le temps, le feu intérieur qui accompagnait ce sacrifice peut-il être aussi ardent ? Et si la réponse est négative comment faire pour qu’il le reste ?Un verset de la Méguilla (2) affirme qu'à l'issue de l'histoire de Pourim " Les Juifs accomplirent et acceptèrent…". Le Talmud (3) remarque l'incohérence du verset : on accepte d'abord puis on accomplit ensuite ! Or le texte nous propose une démarche inverse ! Pour résoudre la difficulté, Rabba, l'un des Maîtres du Talmud, propose une petite nuance qui changera tout. Il glisse le mot "déjà" dans le verset qui devient alors : "Les Juifs accomplirent ce qu'ils avaient déjà accepté…." Le Talmud  nous apprend, en effet, que D.ieu, lors du don de la Thora, renversa sur le peuple juif la montagne de Sinaï, comme une marmite et leur dit : " Si vous acceptez la Thora, c'est bien, sinon, là sera votre sépulture ". Autrement dit, la Thora qui avait été donnée sous la contrainte, à Chavouoth (4), fut acceptée de plein gré à Pourim. Comme ...

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