Ouriel Gottlieb : « Les projets d’Alyah prennent plus de temps à se réaliser »
Actualité Juive: Vous avez pris la tête de l’Agence juive en début d’année mais l’institution vous était déjà familière.Ouriel Gottlieb : Oui. Je suis né et j’ai grandi à Paris dans une famille sioniste, mon père était rabbin, et il était assez évident qu’après mon bac, je parte en Israël. Après mon service militaire, je suis revenu en France où j’ai effectué une première shlihout pour le Bné Akiva avant de repartir à nouveau en Israël et de travailler dans le monde de l’éducation. En parallèle, j’étais dans le high tech mais en 2015, après les événements tragiques de janvier, j’ai décidé de revenir en France et de rejoindre l’Agence juive. Je prenais conscience qu’il se passait un moment historique pour la communauté juive. Je voyais la détermination des juifs français à partir et je pensais que mon expérience personnelle de l’intégration en Israël pouvait leur être utile car je l’avais vécue moi-même. A.J.: 8000 juifs français ont fait leur Alyah en 2015 et depuis, c’est sur la base de ce chiffre qu’on parle de baisse de l’Alyah de France. Qu’en est-il ? ...