Olivier Rafowicz: Pas de différence entre les victimes du terrorisme
Cela fait trois mois exactement que des Palestiniens armés de couteaux, de haches, de marteaux, de kalashnikov, de blocs de pierres ou comme à Jérusalem ce 14 décembre 2015, au volant de voitures béliers, tuent et blessent des juifs en Israël. Le but est de tuer des juifs, le plus grand nombre possible, et de semer la terreur parmi la population juive. Cette vague de terrorisme n’est pas nouvelle. Elle resurgit à chaque fois pour les mêmes raisons avec des appellations et des prétextes différents. Déjà, il y a plus d’un siècle, quand des juifs sont revenus sur la terre d’Israel pour cultiver les terres, assécher les marécages et construire des villages et des fermes, des bandes arabes attaquaient ces pionniers venus défricher la terre pour la rendre meilleure et fertile. A l’époque déjà, avant la création de l’Etat d’Israël, avant même que l’on parle de frontières, de territoires et d’"occupation", les Arabes de Hébron, de Galilée et de Jérusalem poignardaient des juifs, tiraient au fusil sur des fermes et leurs habitants et refusaient le fait que cette terre était la terre historique du peuple juif.Cette troisième Intifada rampante et meurtrière ressemble plus aux mouvements de violence arabe avant la création de l’Etat d’Israël qu’à une réaction violente due, comme aiment le dire le ...