Olivier Nakache et Éric Toledano : « On a eu envie de parler de la France qu’on aime »

Actualité Juive : Pourquoi ce film ?Éric Toledano : Une remarque d’un de nos modèles en comédie, Billy Wilder, l’explique : il faisait une comédie quand il ne se sentait pas bien, quand il était un peu déprimé. On a vécu une année tellement difficile pendant l’écriture, 2015-2016. Nous étions dans des contextes pénibles quand on voyait les infos à la télé, on ne se reconnaissait plus dans le monde dans lequel on était. On a certainement eu envie de s’échapper comme dans une bulle, et de se réfugier dans un univers où on allait se sentir mieux tout en essayant quand même de faire une photographie de la France décrite à travers cette équipe au travail. On a « préféré en rire plutôt que d’en pleurer » pour citer Beaumarchais. A.J.: Vous vous placez du côté des patrons en présentant les employés comme des bras cassés ?Olivier Nakache : On représente plutôt une entreprise peu montrée au cinéma. On y voit souvent un point de vue ouvrier dans les films à caractère social fort, ou alors des patrons un peu caricaturaux, en dehors des réalités du monde. On a juste parlé d’une réalité centrale en France que  sont les petites entreprises familiales gérées généralement de façon assez humaine. Comme dit le héros : « Je joue ma vie à chaque soirée ». Ils ont toujours un beau-frère à aider ou un cousin qui vient se faire embaucher ou encore un camion à prêter. C’était un point de vue que l’on trouvait attachant pour parler de l ...

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