Nucléaire iranien : L’équilibre fragile de l’accord de Vienne

Barack Obama foulera-t-il un jour le tarmac de l’« aéroport international Imam Khomeyni » de Téhéran ? Trente-six après le retour triomphal sur ses terres du fondateur de la République islamique d’Iran, l’hebdomadaire réformateur iranien Seda exprimait ce rêve en couverture, réveillant le souvenir du voyage historique, en 1972, de Richard Nixon dans la Chine de Mao,  un tournant dans la guerre froide. Un héritage. Une place dans l’Histoire aux côtés des plus grands, voilà certainement ce que s’évertue à consolider Barack Obama, rarement heureux sur les dossiers moyens-orientaux depuis son élection en 2009.  La référence du chef d’Etat, mardi, à une célèbre citation de John F. Kennedy, prononcée lors de son discours d’investiture en 1961, n’avait aussi rien d’anodine. « Ne négocions pas parce que nous avons peur, mais n’ayons jamais peur de négocier ». A tout prix ? En trouvant un compromis avec l’Iran, Barack Obama touche du doigt ce qui n’aura jamais cessé de constituer sa priorité depuis son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2009. La trajectoire de son tropisme iranien a croisé celle de la « smile diplomacy » du président Hassan Rohani, et de son ministre des affaires étrangères Mohamad Javad Zarif, élu en 2013 avec pour mission de mettre un terme au régime de sanctions internationales votées depuis 2006 contre son pays. L’accord du 14 juillet 2015 est le produit de cette convergence, qui pourrait se prolonger sur le front du combat contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie. Et les tensions personnelles opposant M. Obama à Benyamin Netanyahou n’ont pas freiné, au contraire, ce rappro ...

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