Noémie, otage rescapée de l’Hyper Cacher:« Avoir vécu ça nous a tous incités à envisager notre alyah »

Actualité juive : Comment allez-vous ?Noémie : C’est encore difficile à réaliser. C’est un peu flou. On n’a pas l’impression que ça s’est réellement passé. Aller à l’Hyper Cacher de Vincennes c’est un acte qui fait tellement partie du quotidien que l’on a du mal à croire ce qui s’est passé et surtout que c’était vraiment nous qui étions à l’intérieur. On a toujours l’impression que ça n’arrive qu’aux autres. Désormais, il faut que j’arrive à m’approprier mon histoire,en quelque sorte.A.J. : Avant de nous expliquer ce qui s’est passé à l’intérieur, que s’est-il passé dans les minutes qui ont suivi votre libération ?Noémie : On a immédiatement été pris en charge par la cellule psychologique qui s’était installée dans les locaux d’une banque proche du magasin. Ils nous ont écoutés et faits parler, puis on a été emmené à l’Hôtel Dieu où des groupes de parole ont été organisés avec des psychiatres et des psychologues. Ensuite c’est la police qui a pris le relais pour recueillir nos témoignages.A.J.: Cela vous a-t-il fait du bien ?Noémie : Oui, mais on a trouvé tout ce processus très long. On a eu le sentiment d’être un peu retenu, alors que nous avions juste envie de rentrer chez nous et de retrouver nos familles. Je suis rentrée chez moi vers minuit seulement, escortée par la protection civile.A.J.: Que s’est-il passé à l’intérieur du magasin ?Noémie : J’étais en ligne avec ma mère qui me demandait d’acheter différents articles. Tout s’e ...

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